Le recrutement d’agriculteurs volontaires étant toujours en cours, cet évènement a permis de mettre en avant qu’en rejoignant le projet les agriculteurs participeront à construire les solutions de demain pour une agriculture durable sur le plan économique et environnemental.
Le groupe pionnier permettra avec un travail en commun de construire des méthodes et des outils efficaces.
Le projet leur permettra de quantifier leurs pertes d’azote en bâtiment, au stockage et à l’épandage et travailler à leur réduction. A la clé, une amélioration de l’efficacité des lisiers/fumiers, une augmentation des rendements ou de la teneur en protéines des cultures et fourrages et une réduction de l’achat des engrais minéraux.
Martin Cloître, agriculteur à Plouarzel, explique qu’avec d’autres agriculteurs, « [ils] ont commencé à s’équiper depuis maintenant 10 ans avec du matériel d’épandage peu émissif, pour réduire les odeurs lors des épandages. On a réalisé que les rendements augmentaient en enfouissant le lisier, donc on pense qu’on émet moins d’ammoniac en utilisant ce matériel ».
Ces propos sont partagés par Julien Hindré, agriculteur à Plouzané, qui affirme : « l’engagement dans ce projet nous permettra de savoir si ce qu’on fait est correct, et de montrer aux autres territoires ce qui marche », en soulignant que les techniques à promouvoir pour réduire les émissions d’ammoniac « doivent être réalistes techniquement et économiquement ».
Publié le 3 juin 2022